Du 25 au 27 avril dernier s’est tenu la conférence internationale Mining the Connections à l’hôtel Château-Laurier à Québec.
L’évènement, en format hybride, a rassemblé près de 300 participants provenant de 33 pays.
Issue d’un partenariat entre les réseaux de recherche MinErAL et AMR2D-AMEDEE, la conférence a permis la présentation de 124 communications réparties en 25 sessions, 10 tables rondes et 2 ateliers. Les thématiques ont porté sur les questions d’acceptabilité sociale, du droit, de la gouvernance minière, des relations industrielles, des technologies, du développement durable, des impacts des activités minières sur l’eau et des enjeux liés à la restauration des sites miniers.
Durant les sessions plénières, des leaders autochtones canadiens, guatémaltèque et scandinave ont partagé leur expérience avec le développement minier. Nous avons ainsi eu la chance d’entendre Jenny Wik Karlsson, conseillère juridique de l’association Samidd Riikkasearvi en Suède, Réal McKenzie, Chef de Matimekush Lac-John, Jerry Natanine, directeur général de la communauté de Clyde River, la militante Maudilia Lopez Cardona, le Grand Chef adjoint de la nation crie d’Eeyou Istchee ainsi qu’Andy Moorhouse, vice-président au développement économique pour la Société Makivik. Riches et diversifiées, ces présentations ont donné lieu à de nombreux échanges.
La conférence a réuni des acteurs issus de la société civile (22,8 %), du secteur privé (15,6 %) et d’institutions scientifiques (61,6 %). Plus de 42 doctorants en provenance de l’Afrique de l’Ouest et centrale, du Maroc, du Canada et d’Europe ont également pu participer au colloque.
La participation autochtone a également été très importante, tant lors des sessions plénières qu’au sein de l’audience. Des membres des nations inuit, innue, algonquine, crie et naskapie ont assisté à la conférence, de même que plusieurs organisations autochtones, notamment Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, Innu Council of Nitassinan et le Dedats'eetsaa: Tlicho Research and Training Institute.
Le secteur public a aussi été bien représenté, notamment dans le cadre de la session sur les processus d’évaluation environnemental au Canada, qui réunissait des membres du Bureau d’Audiences publiques sur l’environnement, du Comité d’examen, de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et de la Commission de la qualité de l’environnement Kativik.
Des acteurs issus de l’industrie minière ont également assisté à la conférence, notamment les entreprises Perseus Mining, Nouveau-Monde Graphite, Rio Tinto, Canadian Royalties, Troilus Gold, Kinross Gold Corporation, Mine Raglan, Newmont Éléonore et Agnico Eagle.
Le secteur associatif, tant local qu’international, était également bien représenté, notamment par l’Alliance for Responsible Mining, Mining Watch, Environmental Justice Atlas, l’organisation Women in Mining of West Africa et l’International Institute for Sustainable Development.
Enfin, de nombreux centres de recherche étaient représentés, notamment l’Austrian Polar Research Institute, le Centre d’Excellence Africain Mines et Environnement Minier, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Institut de recherche en mines et environnement.
La conférence Mining the Connections a permis de construire des ponts entre ces différents acteurs et d’aborder les multiples facettes du développement minier dans un contexte multidisciplinaire.
Après la conférence, une visite des anciens sites miniers de la région de Thetford Mines a permis aux participants de poursuivre leurs échanges sur les enjeux entourant la restauration minière. Pour plus de détails, consultez le rapport de synthèse de l'évènement.
Merci à toutes et à tous d’avoir fait de cette conférence un franc succès!
Statistiques sur la participation à la conférence :