Leah S. Horowitz est professeure adjointe au Nelson Institute for Environmental Studies et au département d’études sur la société civile et la communauté au sein de l’École sur l’écologie humaine de l’Université Wisconsin-Madison. En tant que géographe culturelle critique, elle conduit des recherches qui examinent les racines de l’engagement à l’égard des enjeux environnementaux, particulièrement en ce qui a trait aux projets miniers transnationaux, à la conservation de la biodiversité urbaine et rurale et à l’activisme par rapport aux changements climatiques. Elle a utilisé des méthodes ethnographiques pour examiner des enjeux en Nouvelle-Calédonie (Pacifique Sud), à Bornéo (Malaisie) et aux États-Unis (New Jersey et Wisconsin). En explorant les complexités culturelles et les dynamiques de pouvoir dans la gestion et l’exploitation des ressources naturelles, ses recherches contribuent à notre compréhension de du rôle des relations et des réseaux – et du rôle crucial qu’y jouent les émotions- dans la mise en place et la transformation des modes de gouvernance environnementale. Ses recherches ont été publiées dans Annals of the Association of American Geographers, Political Geography, et Transactions of the Institute of British Geographers, entre autres. Elle a aussi coédité, avec Michael J. Watts, Grassroots Environmental Governance : Community Engagements with Industry (Routledge, 2016). Actuellement, elle travaille sur un nouveau projet de recherche qui examine les réponses des communautés autochtones aux développements des combustibles fossiles non conventionnels (les pipelines qui transportent des sables bitumineux et du pétrole brut ainsi que ceux qui transportent des sables de fracturation) au Wisconsin, au Michigan et au Minnesota.